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Christophe Chammartin
Christophe Chammartin est un peu mon fils adoptif, sans vouloir choquer mon ami Charly, son père naturel. Mais nous avons passé tellement de temps, de jours et de nuits ensemble, à travailler, à refaire le monde ou sur les routes de Pologne, c’est pourquoi je me permets cette métaphore ... et un père adoptif extrêmement fier ! D’ailleurs, c’est avec lui qu’est née cette histoire de jardin de la photographie ...
Je me souviens que Christophe arrivait systématiquement en retard aux cours. Son père avait trouvé une méthode imparable : il m’amenait Christophe à Bremblens pour que nous allions ensemble à Vevey : du coup, nous étions en retard tous les deux !
Il obtient son CFC d’employé spécialisé en photographie en 1990 et décide de poursuivre sa formation pour avoir aussi le CFC de photographe. C’est dans mon salon transformé en studio qu’il fait ses armes. Son excellente formation de terrain, il la doit surtout à de nombreux voyages au Mexique, en Amérique latine, au Maghreb et en Europe de l’Est. Il est aujourd’hui photographe indépendant régulièrement publié dans la presse et présenté dans de nombreux festivals.
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En 2001, il intègre l’agence REZO.
Photographe engagé et doué d’une grande éthique professionnelle, ses travaux s’orientent sur des questions liées aux migrations et à l’agriculture.
Au début de cette année, son extraordinaire travail “Les prisons de plastique” réalisé en Andalousie, entre dans les collections de la Bibliothèque Nationale de France et est récompensé par le prix de la 34ème Bourse du Talent. Il est lauréat de plusieurs Swiss Press et du prestigieux Grand Prix International sur les droits humains, Anthropographia, Montréal. Pour ne citer qu’eux ...
Tu es toujours le bienvenu, Christophe.
