En 2005, il suit la traque aux criminels de guerre menée par Carla Del Ponte, procureure du Tribunal pénal international pour l'Ex-Yougoslavie. La Liste de Carla est présenté en première sur la Piazza Grande au festival de Locarno et connaît une diffusion mondiale.
 
Depuis le début des années 80, parallèlement au cinéma, Marcel Schüpbach a aussi réalisé plus d'une quarantaine de grands reportages pour la télévision suisse, notamment pour l'émission Temps présent, dont il deviendra producteur en 2009 aux côtés de Jean-Philippe Ceppi.
 
L'année dernière, son premier roman, Deuxième Vie, est paru chez Bernard Campiche Editeur.
 
Par ici, un texte sur le film projeté le jeudi 15 août dans le cadre des Jeudis du Jardin ...
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Marcel Schüpbach

Né en 1950, Marcel Schüpbach se passionne très tôt pour le cinéma. Dès l'âge de quinze ans, il réalise en amateur des courts métrages expérimentaux, puis se forme sur le tas en participant comme assistant-opérateur, opérateur ou monteur à de nombreux films du nouveau cinéma suisse.

 

En 1971, le réalisateur revient dans sa ville d'origine, La Chaux-de-Fonds, pour tourner Murmure, un portrait de son grand-père maternel. Les paysages du Jura neuchâtelois l'attirent irrésistiblement. Il tourne un autre court métrage, Claire au Pays du Silence, dans la vallée de La Brévine. C'est là qu'il découvre les œuvres du peintre Lermite, auquel il consacre en 1979 un film remarqué.

 

Son premier long métrage de fiction, en 1983, est adapté d'un récit de l'écrivain jurassien Jean-Pierre Monnier. L'Allégement participe en compétition au festival de Locarno, où il obtient une mention pour la qualité de sa photographie en noir-blanc et le Grand Prix du Jury des jeunes. Il est également nommé au César du meilleur film francophone. Suivent Happy end en 1987, avec Carlo Brandt et Marie-Luce Felber, puis Les Agneaux en 1996, avec Richard Berry dans le rôle principal. Ce dernier film représente la Suisse à l'Oscar du meilleur film étranger.

 

Le réalisateur se tourne ensuite vers le documentaire. En 2001, il accompagne Maurice Béjart aux prises avec la création d'un ballet nommé Lumière. B comme Béjart participe en sélection officielle à la Mostra de Venise avant d'être distribué dans plusieurs pays européens et au Japon.

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